Il y a quelques années, j’ai assisté à la transformation d’un cabinet dentaire dans ma région : une équipe de praticiens passionnés, un peu débordés par les urgences du quotidien, tenaient à offrir la meilleure expérience possible à leurs patients. Pourtant, malgré tous leurs efforts, le délai d’obtention des prothèses – couronnes, gouttières, appareils – dépassait souvent une semaine. Leurs patients attendaient, parfois anxieux, parfois résignés. J’ai observé leur frustration et je me suis posé la question : et s’il existait une solution plus rapide, sans sacrifier la qualité ?
Voilà comment j’ai commencé à m’intéresser à l’impression 3D dentaire et notamment aux solutions avancées comme celles proposées par SprintRay. Aujourd’hui, grâce à ces technologies, on n’est plus condamné à patienter des jours pour obtenir une prothèse ajustée ou une gouttière parfaitement adaptée. Mais comment cela fonctionne-t-il, concrètement ? Est-ce vraiment une avancée pour le quotidien des dentistes et de leurs patients ? Je vous partage ici ce que j’ai découvert, avec l’objectif de rendre tout cela limpide, même pour les non-initiés.
Pourquoi l’impression 3D dentaire change la donne
Les limites des méthodes « classiques » en cabinet dentaire
J’ai longtemps cru que la tradition avait du bon. Prendre une empreinte, l’envoyer à un labo, puis attendre que le technicien façonne la prothèse avant le retour au cabinet – voilà le schéma que l’on a tous connu. Mais cette chaîne n’est pas sans ses travers :
- Délais de plusieurs jours à plusieurs semaines selon les laboratoires.
- Aléas de transport : casse, pertes ou retards (ça m’est arrivé… et ce n’est jamais agréable d’appeler le patient pour annoncer deux semaines de plus).
- Ajustements parfois laborieux lors de la pose : on oublie à quel point la précision est primordiale pour le confort bucco-dentaire.
J’ai rencontré plus d’un praticien qui, face à ces limites, rêvait d’avoir le super-pouvoir de « tout faire, ici et maintenant ». Vous aussi vous y avez sûrement déjà pensé, non ?
SprintRay : comment l’impression 3D bouleverse le quotidien des dentistes
La technologie SprintRay, ce n’est pas seulement une histoire de gadgets high-tech pour cabinets connectés. C’est, avant tout, une avancée concrète pour la santé bucco-dentaire de tous. À la pointe, la gamme SprintRay Pro S propose une interface intuitive (vraiment, même mes amis peu technophiles y arrivent après une simple démo !), une polyvalence redoutable et des résultats d’une précision impressionnante.
Avec des matériaux adaptés (couronnes, bridges, gouttières, guides chirurgicaux…), imprimer en cabinet devient aussi naturel que lancer une cafetière le matin.
Solution | Délais (couronne simple) | Échelle de prix pro (matériel seul) | Précision annoncée | Nombre de visites patient |
---|---|---|---|---|
Empreinte + labo traditionnel | 5 à 14 jours | 0 (achat labo externalisé) | ± 80-150 μm | Au moins 2 (souvent 3) |
SprintRay Pro S (impression 3D en cabinet) | Environ 40 minutes | ~10 000 à 15 000 € selon options | ± 35-70 μm | 1 à 2 (selon workflow) |
Autres imprimantes 3D entrée-milieu de gamme | De 1 à 6 heures | 7 000 à 10 000 € | ≈ 70-100 μm | 2 à 3 |
Un investissement conséquent, mais rapidement rentabilisé par la réduction du nombre de rendez-vous et des délais. (Prix indicatifs et fourchette de précisions relevés auprès de plusieurs praticiens courant 2023)
De l’empreinte à la pose : un nouveau workflow
Prise d’empreinte numérique : la base d’un flux efficace
Si vous ne l’avez jamais testée, l’empreinte numérique, c’est un peu comme passer du fax à l’email. En quelques minutes, le dentiste scanne la bouche du patient avec une caméra intraorale. Fini la pâte d’alginate qui dégouline ou qui vous donne l’impression d’être chez un potier un peu maladroit (je plaisante à peine…).
Les images sont ensuite envoyées directement dans un logiciel dédié, prêt à modéliser la future prothèse.
Modélisation et impression (presque) sans couture
Les cabinets équipés SprintRay peuvent personnaliser chaque appareil sur ordinateur, puis lancer l’impression 3D dans la foulée. D’après plusieurs utilisateurs croisés lors du Congrès ADF, la prise en main est rapide – « On s’y met tout de suite, même les jours où on a la tête ailleurs », m’a confié un confrère.
Le résultat ? Une couronne ou une gouttière prête sous 40 minutes, précise au micron près, avec un ajustement bien supérieur à la moyenne du travail manuel extérieur. Les matériaux utilisés (résines biocompatibles, composites spécifiques SprintRay) garantissent solidité et sécurité. Et l’aspect : franchement, la première fois que j’ai tenu une couronne SprintRay sortie du bac, j’ai été bluffé par la finesse du détail et le toucher « naturel ».
De nouveaux standards grâce aux collaborations : le cas Ivoclar
En 2024, SprintRay a annoncé un partenariat stratégique avec Ivoclar, géant historique de la prothèse dentaire. À la clé, un écosystème complet regroupant savoir-faire d’ingénierie et matériaux de pointe. Ce binôme ne vise pas seulement la rapidité ; il cherche à poser les bases de la dentisterie numérique de demain, où le praticien redevient le chef d’orchestre du parcours soin.
Concrètement, cette alliance permet :
- L’accès à des matériaux encore plus performants (résistances accrues, esthétiques améliorées).
- L’optimisation continue des logiciels pour une modélisation plus intuitive.
- Des protocoles validés par des leaders mondiaux – gage de sécurité pour les patients.
Les prothèses dentaires numériques : un changement de paradigme
Là où l’on attendait auparavant trois passages (empreinte, essayage, pose), le workflow SprintRay High Impact Denture permet désormais de réaliser une prothèse amovible personnalisée en seulement deux rendez-vous. Oui, deux – prise d’empreinte et pose, tout bonnement. D’un point de vue patient, cela change tout : moins de stress, moins de déplacements, et une restitution du sourire express. Côté praticien ? Gain de temps, rentabilité accrue et valorisation des compétences techniques du cabinet.
Un dentiste m’a raconté qu’après la mise en place de ce système, il arrivait à traiter jusqu’à trois fois plus de cas de prothèses dentaires amovibles par mois… sans sacrifier la qualité. Résultat : des patients plus satisfaits (et parfois sincèrement surpris que « ce soit déjà prêt »), et des équipes soulagées.
Ce que ça veut dire, concrètement, pour vous ou vos proches
Rapidité (presque) instantanée : fini l’attente interminable
« Je reviens dans 15 jours… » Cette phrase qu’on redoute, que ce soit pour nous ou pour un proche, n’a plus le même poids. Avec l’impression 3D SprintRay, on bascule souvent sur du « Vous aurez tout prêt dès cet après-midi » ou au plus tard « demain matin ». Ça paraît anodin, mais pour la personne qui attend, anxieuse de retrouver un sourire ou de mastiquer normalement, la différence est immense.
J’ai eu plusieurs retours de patients, parfois âgés, qui n’avaient plus à refaire le trajet plusieurs fois. Le soulagement était palpable. Et moi, j’ai compris à quel point l’innovation peut aussi être synonyme de bienveillance.
Qualité perçue : des appareils qui épousent vraiment la bouche
La précision, ce n’est pas qu’une affaire de chiffres ou de robots. C’est la différence entre une prothèse qui gratte, qui serre ou qui blesse, et une autre, qu’on oublie presque dès la pause. Plusieurs praticiens m’ont confié que les corrections d’ajustement sont plus rares, et les retours patients (ce fameux « ça ne va pas »…) en chute libre.
On me demande parfois : « Est-ce que c’est aussi robuste que le fait main ? » À l’usage, la solidité – notamment sur les prothèses SprintRay High Impact – convainc les plus sceptiques. Plusieurs cabinets ont même observé moins de casse sur les modèles imprimés, grâce à leurs propriétés mécaniques supérieures.
Rentabilité et valeurs humaines : l’allié du cabinet moderne
Côté gestion, l’investissement dans une solution comme SprintRay peut paraître élevé à première vue. Mais (et je parle d’expérience), en comptant le gain de rendez-vous, la fidélisation des patients, et la suppression des erreurs de transport, l’amortissement est bien plus rapide qu’on l’imagine.
En prime, il y a un aspect moins souvent évoqué mais qui me touche : les praticiens reprennent la main sur des étapes clés du soin. L’échange avec le patient est plus fluide, la sensation d’être « acteur » de la solution (et non plus simple intermédiaire) fait toute la différence. Cela redonne du sens au métier, et, quelque part, c’est contagieux : toute l’équipe en profite.
L’impression 3D SprintRay : pour qui, et comment s’y mettre ?
Pour les jeunes praticiens : un atout différenciant
J’ai côtoyé plusieurs jeunes diplômés un peu inquiets face à la concurrence. « Qu’est-ce que je peux offrir de plus ? » me demandaient-ils souvent. Miser tôt sur une technologie d’avant-garde telle que l’impression 3D dentaire SprintRay, c’est envoyer un signal fort : ici, on innove pour le bien du patient. Un atout pour fidéliser une jeune patientèle, mais aussi sécuriser la reprise de cabinet (sujet sensible pour qui pense à l’avenir).
Pour les praticiens confirmés : un virage gagnant, sans révolution douloureuse
D’accord, changer ses habitudes, c’est intimidant. J’ai vu des confrères sceptiques, puis bluffés après une simple démo SprintRay. L’apprentissage se fait en douceur (beaucoup m’ont parlé d’une prise en main « en moins de deux semaines »), et le soutien technique n’est pas un vain mot. Ajoutez à cela les économies sur le long terme, et franchement, c’est une belle évolution – pas forcément un bouleversement, mais une adaptation naturelle aux attentes du cabinet moderne.
Comment amorcer la transition ? Mes conseils concrets
- Faire une journée de découverte dans un cabinet déjà équipé (l’ambiance y est souvent très détendue et propice aux questions pratiques).
- Échanger avec des praticiens utilisateurs – le bouche à oreille reste d’une efficacité redoutable.
- Prévoir un accompagnement personnalisé lors de l’achat : chez la plupart des distributeurs SprintRay, ce suivi est inclus. Pensez à le demander explicitement.
- Ne pas vouloir tout révolutionner du jour au lendemain. Commencez petit : une gouttière, une couronne… et élargissez au fil des mois.
Et, si l’aspect financier vous inquiète, sachez que la majorité des praticiens parvient à rentabiliser leur investissement en moins de 12 à 18 mois (parfois même bien moins, selon la taille du cabinet et le nombre de soins réalisés).
Vers une dentisterie plus humaine… et bien plus simple
En repensant à mes débuts dans le monde de la santé, je me rends compte que, trop souvent, les progrès techniques nous faisaient perdre de vue l’essentiel : la relation de confiance, la simplicité du soin, le sourire du patient au moment de se regarder dans le miroir. L’impression 3D, loin d’être une simple prouesse technologique, permet justement de remettre l’humain au centre. Plus de rapidité, oui, mais surtout plus de sérénité pour tout le monde.
Alors, si vous êtes dentiste (ou même juste curieux !), et que vous hésitez encore, pourquoi ne pas pousser la porte d’un cabinet déjà passé à l’impression 3D ? Vous verrez, l’ambiance est différente : détendue, confiante, et résolument tournée vers l’avenir. Testez, échangez, questionnez… et souvenez-vous : prendre soin de ses patients, c’est aussi leur offrir le meilleur de l’innovation sans jamais perdre en authenticité. Et si vous êtes patient, osez demander à votre praticien : il se pourrait que votre prochaine couronne n’ait plus rien à voir avec celles d’hier.
Questions fréquentes sur l’impression 3D SprintRay en cabinet dentaire
Qu’est-ce que l’imprimante 3D SprintRay Pro S et à quoi sert-elle ?
La SprintRay Pro S est une imprimante 3D spécifiquement conçue pour le secteur dentaire. Elle permet aux cabinets de produire, sur place, des prothèses, gouttières, guides chirurgicaux… en un temps record (souvent moins d’une heure), avec une grande précision et des matériaux parfaitement adaptés à la bouche.
Quel est l’intérêt du partenariat entre SprintRay et Ivoclar ?
Le partenariat SprintRay/Ivoclar apporte aux praticiens une garantie de qualité supérieure, en associant des matériaux reconnus mondialement à des technologies d’impression avancées. Pour les cabinets, cela se traduit par des solutions encore mieux intégrées, des workflows plus rapides et une sécurité renforcée pour les patients.
La prise en main de l’impression 3D SprintRay est-elle difficile pour un cabinet ?
Non, la majorité des praticiens s’accordent à dire que l’apprentissage est rapide – souvent moins de deux semaines – grâce à une interface intuitive et un accompagnement solide de la marque ou des distributeurs.
Est-ce que les prothèses imprimées 3D SprintRay sont aussi solides que celles faites en laboratoire ?
Dans la plupart des cas, oui – et parfois même plus résistantes grâce à l’utilisation de résines spécifiquement développées pour la dentisterie. Les retours patients confirment la qualité et le confort des prothèses imprimées.
Quel est l’investissement nécessaire pour s’équiper ?
Le coût d’une solution SprintRay complète se situe généralement entre 10 000 et 15 000 € (hors formation). Ce montant est souvent rentabilisé en moins de 18 mois grâce au gain de temps et à la réduction des rendez-vous. Il existe également des solutions de financement ou de location pour faciliter la transition.